LE JEUNE PRINCE ET
LA VÉRITÉ
Théâtre de rue déambulatoire
Création octobre 2005
Texte : Jean-Claude Carrière
(Heyoka Jeunesse/Actes Sud-Papiers)
Conception : Georges Perpes
Mise en scène et direction d’acteurs : Françoise Trompette
Costumes, accessoires : Bénédicte Blanc, Karin Holmström
avec : Frédéric Martinez, Georges Perpes et Vous !
 
 
 

Trouverons-nous la vérité dans cette ville ?
Pour pouvoir épouser la jeune fille qu'il aime, un jeune homme se voit confier une tâche impossible par le père de celle-ci : trouver et ramener la vérité. Tout le monde semble la connaître mais qui l’a vraiment rencontrée ? Où se cache-t-elle ? La vérité serait-elle un trésor difficile à atteindre?

Le Jeune Prince et la Vérité de Jean-Claude Carrière est un conte philosophique intemporel, qui puise aux sources d'une sagesse populaire universelle.
Il s’inscrit dans le répertoire de textes d’aujourd’hui qu'Orphéon Théâtre intérieur colporte hors les murs des théâtres, dans les rues, les espaces publics de plein air...

- Deux acteurs jouent les deux personnages principaux (le conteur et le prince)
- Le conteur, régisseur / metteur en scène, distribue au fur et à mesure les rôles et les textes des scènes à lire à des spectateurs, choisis à vue dans le public
- Douze spectateurs, texte en main, vont être ainsi amenés à lire les répliques des autres personnages de la pièce, lors d’une promenade en boucle de 55 minutes.
- Des livres sont offerts aux 12 spectateurs-lecteurs, à chaque circuit.

POUR VOIR LE DIAPORAMA
Le Jeune Prince et La Vérité
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Un conte intemporel qui puise aux sources d’une sagesse populaire universelle

Le Jeune Prince et la Vérité est un voyage philosophique au travers de paysages mentaux. Les deux personnages principaux de la pièce, le conteur et le prince, forment un couple qui n’est pas sans rappeler de célèbres voyageurs: Dom Juan et Sganarelle, Don Quichotte et Sancho Pança. Mais dans ce conte à rebours, le conteur n’est pas un valet, et le prince est sa créature, figure incarnée de son discours.

Sur leur route, à la recherche de la Vérité, ils croisent 15 personnages, silhouettes rapidement esquissées, rapidement mises en situation, qui aussitôt s’évanouissent : le père qui ne veut pas donner sa fille à marier, le monstre-crocodile et une femme au bord de gué, un ami peu serviable, un couple de vagabonds, un patron de restaurant, un couple de crétins, un aveugle, une femme à la main blanche comme un cygne, un juge et une plaignante, la Vérité toute puante... Et lorsque ce cirque magique et gai, endiablé, s’évapore aussi brusquement qu’il est venu, ne restent dans la tête du spectateur étonné, comme laissé sur le carreau, qu’un âne qui brait et un choeur entêtant d’oiseaux qui chantent tuituitui tu ne connais pas la vérité.
Et une question : ai-je rêvé?

Sous une apparente simplicité, une couverture naïvement enfantine, la pièce, concise et resserrée, oeuvre de maturité, se révèle d’une profondeur infinie, matière à de multiples interprétations. Ses différents niveaux de lecture en font une oeuvre authentiquement populaire, accessible aux enfants comme aux adultes.
On y retrouve le scepticisme ironique du scénariste de Bunuel (La voie lactée), l’humanisme du complice de Peter Brook (La conférence des oiseaux, Mahâbhârata), l’humour du grand spécialiste es bêtises pour qui le théâtre, par sa maitrise de l’artifice, est école du doute, lieu idéal pour le décryptage des illusions.
C’est le type même de l’oeuvre irréductiblement ouverte, qui soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Charitablement, elle signale les fausses pistes, montre les voies sans issue; elle indique aussi des possibles: il faut toujours suivre ceux qui cherchent la vérité et toujours fuir ceux qui l’ont trouvée... pour finalement renvoyer le spectateur, le lecteur, l’acteur à lui-même, le laisser seul dans son théâtre intérieur.
Puisqu’au bout du voyage, le trésor tant recherché n’est qu’illusion ... puisqu’au bout de la quête, en vérité, la Vérité ment... peut-être alors faut-il tout recommencer, tout reprendre à zéro et se remettre en route...

Une dérive péripatéticienne visible dès l’âge de raison...

Marcher ensemble pour se libérer l’esprit ?
L’art serait-il une apparence plus réelle que la réalité?



“Le théâtre est un art de la rue et même d’avant la rue. Il est un art du grand air et du grand chemin. Il est un art du ciel ouvert, de tous les vents et de tous les orages...”
Jean-Claude Carrière



Exposition Sens de la lecture

Trace du spectacle de théâtre de rue "Le jeune prince et la vérité" de Jean-Claude Carrière, mis en scène par Orphéon Théâtre intérieur, l'exposition photographique Sens de la lecture n'a pas pour sujet principal les artistes ou le décor des villes traversées mais le public saisi en train de lire:
elle est centrée sur les "lecteurs de rue" rencontrés lors des représentations à Cuers, Sète, Florence, Menton, Draguignan, La Seyne, La Motte, Chalon-sur-Saône, La Celle, Ventabren, Lorgues, Hyères, La Garde, Les Arcs, Thouar, Digne, Le Thoronet, Callian, Néoules, Herbignac, La Crau, Pernes-les-Fontaines, Le Revest-les-eaux, Aix-en-Provence, Valbonne-Sophia Antipolis, Gattières, Tourves ...
Sens de la lecture est une exposition "ouverte"... le spectacle étant toujours en tournée.

Création subventionnée par la Ville de Cuers et le Conseil Général du Var.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

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